En décembre 2009, je suis étudiante en première année de droit. Je prépare mes partiels, sans envie ni conviction : aucun projet professionnel en tête, aucune attirance pour le code civil. La nuit précédant les premières épreuves, je plaide ma première affaire : la mienne. Se lever dans quelques heures direction la fac, direction le rang. Ne pas se lever demain. Ne pas rejoindre le rang. J’ai finalement éteint mon réveil ce matin de décembre 2009. Ce matin de décembre 2009, je me suis promis de réussir en dehors du cadre.

Pendant 10 ans je travaille, j’apprends, j’explore.
Je découvre l’importance des rencontres qui accouchent d’opportunités. Je découvre que les capacités peuvent sérieusement concurrencer les diplômes. Je comprends que de ne pas correspondre aux standards, c’est attirer à soi l’audace de quelques personnes qui sont prêtent à parier sur vous. Je ne leur offre alors aucune garantie. En revanche, je leur donne ma soif d’apprendre et d’évoluer, mes idées, mon engouement, mes jours off, mon esprit critique et mon œil neuf.

Concrètement ? La direction me partage une vision, formule un objectif à atteindre, me confie un projet qui se dessine. Je concilie alors management, gestion et production. Je participe autant à l’élaboration de la stratégie du projet qu’à sa mise en œuvre. Je réalise l’importance du fonctionnement relationnel sur la performance d’une équipe.
Cette diversité de rôles, de missions, d’échanges et de responsabilités renforce mon approche systémique et mes compétences en ingénierie projet.
Les choses se dessinent alors plus nettement. Une ligne se distingue : réinventer les mécanismes, réinventer les structures, réinventer le cadre.

En 2018, j’entreprends une formation de 15 mois aux côtés de Robert Weisz, enseignant chercheur en communication interpersonnelle et coach consultant formateur à la carrière internationale.
Au sein de son organisme de formation ComProfiles, j’apprends et expérimente à mon tour ce métier, avant de créer RESET en 2021.

L’autodidacte que je suis a toujours privilégié le pragmatisme et le recul pour aborder la réalité de l’entreprise : l’expérience avant la théorie, l’évidence avant le concept.
Remettre en question l’existant. Renverser les modèles. Réconcilier les contraires. Regarder différemment.

Dans cette lignée, la stratégie d’intervention proposée par RESET, c’est la réinitialisation : c’est déconstruire pour mieux reconstruire.